Lettre d'information de l'équipe agronomie de la Chambre d'agriculture de l'Isère | Décembre 2019 | N° 49 | | Retours locaux sur plusieurs mélanges de couverts | | Contact : Yann Janin 06 69 13 03 83 | | | | | Investissements matériels | | Appel à candidatures pour les subventions à l'investissement individuel jusqu'au 31 mars 2020 | | Les appels à candidature pour les matériels accompagnants les changements de pratiques (désherbage alternatif, pilotage fertilisation…) et les aires individuelles de lavage/remplissage des pulvérisateurs sont ouverts jusqu’à fin mars 2020. Attention, seuls les matériels figurant sur la liste de l’appel à projets sont éligibles. Si vous exploitez une ou des parcelles en zone de captage, votre conseiller peut vous accompagner dans la rédaction du dossier, n’hésitez pas à le solliciter. | | | | | Larves de grosses altises : évaluez le risque | | Les larves de grosses altises progressent dans les pétioles des colzas au cours de l’hiver. Si elles atteignent le cœur de la plante, le bourgeon terminal peut être détruit et les dégâts peuvent être importants. Cependant le risque n’est élevé que dans certaines situations à risque, qu’il faut savoir évaluer : - levée tardive (après le 1er septembre) et croissance limitée à l’automne (faible biomasse)
- sol superficiel, pauvre en azote, sans apport régulier d’effluents
- hiver long avec reprise de végétation tardive
| | | Source : Terres Inovia Contacts : Ophélie Boulanger 06 74 94 75 93 | | | | | Dans ces situations, pour évaluer le risque, un comptage de larve par méthode Berlèse (laisser sécher 10 plantes entières sur un grillage au-dessus d’une bassine pendant 10 jours, en comptant les larves qui tombent dans la bassine) peut être fait. En situation à risque, une moyenne de 2 à 3 larves par pied constitue le seuil d’intervention. Sur les 3 Berlèse effectuées par la Chambre d’Agriculture sur des parcelles suivies cet automne, aucune n’atteint le seuil de risque. Plus de détails ici >>> : | | Pour réduire la pression pyrale, il est encore temps de mulcher ses maïs ! | | Source photo : Arvalis Contact : Ophélie Boulanger 06 74 94 75 93 | | | Après un automne aux conditions climatiques difficiles, les récoltes de maïs s’achèvent enfin. Cependant, toutes les surfaces n’ont pas pu être mulchées (broyage fin des résidus puis travail du sol, au moins superficiel). Il est pourtant important d’y penser, au moins sur les terrains qui sont encore praticables, pour plusieurs raisons : | | | | | - les larves de pyrales passent l’hiver dans les cannes et les collets des maïs, mais ne peuvent pas survivre dans le sol. Broyer et enfouir les résidus est donc le meilleur moyen de réduire la pression pyrale l’année suivante. Ceci est particulièrement important après la forte pression observée cette année.
- les résidus, riches en carbone, piègent l’azote du sol pour se dégrader et évitent les fuites de nitrates vers les nappes
| | La chambre d'Agriculture de l'Isère est agréée par le Ministère chargé de l'agriculture pour son activité de conseil indépendant à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques : Agrément n°IF01762
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